Notre FAQ Nos réponses à vos questions !
Questions générales
Le bois Douglas est le seul utilisé pour la confection de nos produits. Il n’est pas traité car est naturellement durable (classe 3) et résiste aux intempéries comme la pluie. D’ailleurs ce bois est souvent utilisé pour la réalisation de bardage des maisons.
Les risques de vent ne concernent pas directement nos produits mais plutôt les cultures que vous souhaitez faire pousser dans votre potager. Un vent en excès peut ralentir voire stopper la pousse des différents végétaux présents dans le potager.
Vous pouvez saturer votre produit avec de l’huile de lin ou une lasure végétale naturelle pour qu’il garde sa couleur bois. Sans application de saturateur, le produit prendra, sur le long terme, une teinte grisâtre due au vieillissement naturel du bois. L’idéal est de l’appliquer avant le montage pour la première fois.
Vous retrouverez ces produits dans nos magasins et enseignes partenaires, spécialistes du secteur de la jardinerie.
La hauteur de nos produits permet de limiter leur sensibilité aux mauvaises herbes ! Malgré tout, pour se rassurer, vous pouvez retourner la terre et arracher un maximum de racines avant de positionner votre potager. Cette manipulation limitera le développement des mauvaises herbes en question !
Le balcomposteur
Il est possible d’utiliser des lombrics pour le travail du compost mais dans ce cas il faut s’assurer que le Balcomposteur soit protégé du soleil direct et des fortes variations de températures. Dans un lombricomposteur de cuisine la température est constante et dans votre jardin, les lombrics se réfugient dans le sol pour se protéger du froid ou des grandes chaleurs.
Le keyhole garden
Le Keyhole Garden est effectivement au départ un concept connecté directement avec le sol et ses micro-organismes ce qui lui assure une efficacité maximale mais pour les projets terrasses en agriculture urbaine comme le vôtre, il peut aussi être utilisé en hors sol. Pour cela vous devez placer un feutre géotextile supplémentaire qui remonte d’environ 20 cm à l’intérieur sur les parois. Ce feutre géotextile permettra de laisser passer l’excès d’eau mais il retiendra la matière organique.
Ensuite vous pourrez remplir votre Keyhole Garden avec les différentes couches de matières compostables conseillées.
Nous vous conseillons d’utiliser la technique des lasagnes en permaculture. Pour le remplissage de votre Keyhole Garden, vous pouvez commencer avec une première couche de carton ce qui permettra de conserver l’humidité, puis vous pouvez remplir le fond du Keyhole Garden avec des bouts de bois, des branches mortes ou des bûches vermoulues. En effet, les champignons présents dans ces bois sont très précieux à la décomposition de la matière organique. Ensuite vous remplissez le bac avec des couches successives de 4 à 5 cm de tontes ou des feuilles vertes (matières azotées avec chlorophylle) et de feuilles mortes ou de broyat (matières carbonées). Vous pouvez alterner ces différentes couches jusqu’au 2/3 du bac en arrosant généreusement ou en montant dessus pour tasser l’ensemble.
Enfin, terminez le remplissage de votre Keyhole Garden avec un mélange de terre de jardin ou terre végétale et de terreau (universel, horticole ou géranium). Cette dernière partie peut être plus importante si vous n’avez pas suffisamment d’éléments compostables évoqués précédemment.
Les contenances des 3 modèles de Keyhole Garden sont les suivantes :
– 605l pour le petit
– 908l pour le médium
– 1173l pour le grand
Surtout ne pas remplir votre bac uniquement de terreau mais bien à la manière des lasagnes en permaculture (cf. question précédente).
Pour remplir votre bac, rien ne peut se substituer aux branchages et déchets verts. Dans le cas où vous n’en auriez pas à disposition, il est toutefois possible de remplir le potager de terre de jardin, idéalement mélangé avec un peu de terreau pour y apporter les nutriments nécessaires à la pousse des végétaux.
Le compost
Pour un bon compost, sans nuisibles et sans odeur, il doit être bien équilibré et bien aéré. Pour cela, il doit respecter la règle du mélange des contraires. Le principe est d’alterner, en couches successives de quelques centimètres, les matières azotées et humides ainsi que les matières carbonées et sèches.
Tous ces éléments doivent être coupés fins pour faciliter la décomposition par les micro-organismes. Pour encore plus d’efficacité, vous pouvez rajouter quelques cuillères d’activateur de compost.
La seule petite « contrainte » c’est la présence de drosophiles, de petits moucherons que l’on retrouve parfois sur les fruits trop mûrs. Ces petits insectes sont très utiles mais ils peuvent être éloignés avec l’ajout d’une petite couche de matières sèches (idéalement un peu de sciure de bois).
Vous pouvez couvrir le composteur avec une petite planche de bois mais attention à ce que votre compost ne sèche pas car sans un minimum d’humidité, la vie microbienne ne pourra pas se développer correctement.
Une fois votre composteur totalement rempli (cela dépend du nombre de personnes dans le foyer et de votre consommation de fruits et légumes), vous pouvez retirer le haut du compost (déchets non décomposés) pour récupérer le compost mûr (humus) dans le fond et y replacer les déchets à composter. Le compost récupéré peut ensuite être récupéré et mélangé avec du terreau ou de la terre de jardin puis étalé dans votre potager.
Pour une décomposition plus rapide des bio-déchets, vous pouvez ajouter quelques cuillères d’activateur de compost. Toutefois, il est vrai que les micro-organismes sont en sommeil durant les mois d’hiver et qu’ils attendent les beaux jours pour reprendre du service, et l’activateur de compost n’y changera rien !